Suite à la conférence sur les achats responsables organisée par la Mission Transition Energétique dans le cadre du Pacte National pour la Transition Energétique, voici quelques bonnes pratiques identifiées.

Les achats sont l’un des principaux leviers d’action en faveur de la transition environnementale, notamment dans le tertiaire.

Pour aller au-delà des fameux « scope 1 et 2 » et agir sur les émissions indirectes émises en amont de l’activité, vous pouvez mettre en place une politique d’achats « durables ». Des exemples ? Le parc informatique, la flotte de véhicules, les matériaux de construction…

Comment agir ? Voici quelques bonnes pratiques de base pour commencer :

  • S’interroger sur la nécessité de l’achat : un nouveau produit est un déchet en devenir, et a mobilisé beaucoup de ressources pour sa fabrication. Vous pouvez ainsi renoncer à un achat (ai-je besoin d’offrir un stylo et un pin’s ?) ou réduire la volumétrie (mutualisation d’équipements..)
  • Évaluer le produit au regard des enjeux environnementaux actuels, en demandant si une analyse de cycle de vie (mesure des impacts sur l’ensemble de la durée de vie, pour plusieurs catégories d’impacts) a pu être réalisée. Compléter avec la consommation énergétique, l’engagement de l’entité, etc.
  • Opter pour des produits que vous pourrez conserver, en regardant l’indice de réparabilité et le futur indice de durabilité, la durée de garantie et maintenance le cas échéant, les avis clients, etc.
  • Faciliter l’analyse et la comparaison en intégrant des questionnaires environnementaux dans votre consultation
  • Privilégier le local (France, Europe) dans la mesure du possible. Si cela sera difficile pour un ordinateur, des alternatives locales existent pour doter vos collaborateurs d’un kit « vert » de déjeuner (gourde française en verre…)

N’hésitez-pas à y aller par pallier, et à profiter d’un renouvellement de marché ou de flotte d’équipements pour repenser votre stratégie d’achat.

Le petit + pour votre entreprise ? Vous pouvez y gagner en économies (conservation des équipements, mutualisation donc réduction…) ainsi qu’en résilience grâce à la production plus locale permettant parfois de sécuriser les approvisionnements

Lancez-vous 😉

Merci Isabelle Curau-Bloch et Mission pour la Transition Energétique – Monaco pour l’organisation !