Le 13 septembre avait lieu au Novotel de Monaco le premier Atelier du Numérique Responsable à destination des entreprises. L’évènement organisé par la Mission Transition Energétique a accueilli :

  • Annabelle Jaeger-Seydoux, Directrice de la Mission Transition Energétique au sein du Gouvernement Princier de Monaco
  • Georges Gambarini, Responsable des programmes Smart City et E-Education pour la Délégation Interministérielle chargée de la Transition Numérique
  • Déborah Thebault (aka moi), en mission pour le compte de la Délégation Interministérielle chargée de la Transition Numérique

L’occasion pour nous de :

  • Rappeler les enjeux et objectifs climatiques actuels
  • Évoquer la valeur ajoutée du numérique, y compris dans la transition environnementale
  • Présenter les impacts liés au numérique, ainsi que leur origine et leur répartition.
    • L’objectif ? Faciliter la compréhension des bonnes pratiques grâce à l’explication des mécanismes physiques.
    • Ainsi, la principale source d’impacts pour les émissions de gaz à effet de serre, l’eau et les tensions sur les ressources relève du processus de fabrication : extraction dans les mines, utilisation massive d’eau et de solvant, etc.). Nous avons illustré avec un ordinateur de 2 kg qui requière en moyenne l’extraction de 800 kg de ressources et la représentation de Dillon Marsh des quantités extraites de la mine de Palabora pour fabriquer 4,1 tonnes de cuivre

Dillon Marsh, Palabora Mine – 4.1 million tonnes of copper For What It’s Worth

    • Concernant la répartition, 60 à 90% des impacts se situent au niveau des terminaux utilisateurs : écrans, ordinateurs, imprimantes, smartphones, etc. Viennent ensuite le réseau et les centres informatiques.
  • Confirmer que les entreprises peuvent agir, puisqu’un utilisateur en entreprise émet par an l’équivalent de 4700km en voiture en émissions de gaz à effet de serre (Source : benchmark GreenIT 2021)
  • Présenter 10 bonnes pratiques par ordre décroissant d’impact vertueux, que les entreprises peuvent mettre en place : réduction du nombre d’équipement (refus, mutualisation, allongement de la durée de vie), inventaire et analyse de cycle de vie pour orienter les prises de décision, ajout de clauses environnementales aux marchés, optimisation des centres informatiques, réduction des impressions pour éviter le cumul d’impacts, etc. Ces bonnes pratiques ont été illustrées avec les actions réalisées par le Gouvernement, et les résultats obtenus, dont beaucoup mesurés de manière scientifique et objective par des analyses de cycle de vie.

Pour  la suite, afin d’accompagner au mieux les entreprises, le Site pour la Transition Énergétique proposera très bientôt :

  • La synthèse des 10 bonnes pratiques
  • Un guide détaillé
  • Des exemples de questionnaires environnementaux mis en place dans les marchés

Encore merci pour l’accueil et l’organisation !

© DK, Gazette de Monaco