Il y a quelques jours je suis retournée sur Paris pour participer au cocktail de rencontre de L’effet A.
J’ai ainsi pu rencontrer une cinquantaine de femmes ayant participé au Défi 100 jours.

Mais qu’est-ce que L’effet A et le Défi 100 jours ?

L’effet A — A pour Ambition — est une initiative qui vise à propulser l’ambition féminine. L’équipe aide les femmes et soutient les entreprises avec cette idée fixe en tête : contribuer à la création d’un monde plus égalitaire.  Nous sommes des idéalistes féministes. L’aventure a commencé en 2015 quand Isabelle Hudon a approché l’équipe pour discuter d’une triste réalité : les comités de direction des organisations du Québec ne comptaient que 25% de femmes. Depuis, les femmes investies dans L’effet A ont pour intention de niveler l’ambition vers le haut.
Pour ma part j’ai suivi le Défi 100 jours, auprès de femmes issues du Québec, de Suisse et de France.
Au programme, le développement de 3 principaux piliers :
  • la confiance en soi et le dépassement du fameux « syndrome de l’imposteur ». J’ai ainsi appris à dire « merci » quand on me félicite pour mon travail
  • la prise de risque, pour apprendre à le gérer de façon stratégique. J’avais déjà mon entreprise, mais j’ai réalisé mon Défi de proposer un plan Numérique Responsable, et d’évoluer dans mes activités et ma structure.
  • l’influence, pour bâtir un réseau d’affaires solides et développer son influence. J’ai été inspirée pour des Pauses Oxygène, que j’ai repris une fois par semaine depuis cette rentrée, avec notamment Alexandre Monnin, Maryam Razzaghi, Charlotte Royer-Manoha, etc.

Le tout avec des leaders inspirantes comme :

  • Isabelle Hudon, aujourd’hui Présidente de la bdc*- Banque de développement du Canada – et anciennement ambassadrice du Canada en France et à Monaco
  • Sophie Brochu, PDG d’Hydro Québec
  • Anne Bioulac, Vice-Présidente Brand & Expérience Capgemini Invent
  • Martin Imbleau, PDG de l’Administration portuaire de Montréal
  • Hajar El Haddaoui, Senior Director Switzerland de NTT

Et l’énergie de Marilène Garceau et l’ensemble de l’équipe

Les bénéfices pour mon activité et moi ?
  • J’ose plus souvent être force de proposition, sans m’auto-censurer. Cela me permet d’aller plus loin dans la valeur ajoutée offerte à mes partenaires.
  • Je dis les choses, même celles que je n’osais pas dire. Vive la communication pour fluidifier les relations de travail (entre autres)
  • Je suis plus apaisée grâce à cette communication et cette prise de risque, donc plus concentrée sur le travail
  • Je m’éclate, tout simplement 🙂

Tout cela a notamment été permis grâce aux allié.e.s que j’ai pu rencontrer dans cette aventure, à distance comme à Monaco, femmes et hommes car nous travaillons ensemble 🙂 .

Qu’est-ce que cette rencontre parisienne m’a apporté ?

Cette rencontre m’a permise de me rappeler ces 3 piliers, pour les garder en tête dans le quotidien.

  • De l’énergie : les nouvelles rencontres, les découvertes me remplissent d’énergie. Un exemple ? Mes échanges avec des femmes dans la cosmétique, les enjeux qu’elles rencontrent depuis le Covid et la guerre, la façon dont elles les surmontent…
  • De l’inspiration : cela fait beaucoup de bien d’avoir des modèles femmes inspirantes, afin de changer des écrivains et scientifiques hommes que l’on nous présentait à l’école. Le petit + qui fait plaisir ? Aucune ne se définit comme « femme cadre » à l’image des appellations comme «femme astronaute » que l’on peut voir dans les médias—> nous étions avant tout dirigeantes, cadres, cheffes de projet
  • Du réseau : pour s’inspirer, échanger, s’acculturer à d’autres domaines

Vivement la prochaine…sur Monaco 😉